Oser s’aventurer hors des sentiers connus, reconnus, peut-être effrayant.
Avez-vous grandi dans un milieu rationnel où ce qui a trait aux mondes de l’invisible, des énergies n’étaient pas abordés ? Peut-être étaient-ils dénigrés, craints ou simplement ignorés ? Alors, il peut être très intimidant et insécurisant de s’y intéresser aujourd’hui. Car la partie en vous qui fut conditionnée à diriger votre vie sans considérer ces dimensions vous persuadera assez facilement que rien de valable ne peut en émaner et donc, que les réponses que vous cherchez, en vain, ne s’y trouvent pas.
Laisser entrer l’irrationnel dans le monde rationnel, ce n’est pas une sinécure.
Quand nous cherchons à améliorer des aspects de notre vie, à rompre avec des schémas toxiques ou d’autres configurations intérieures dommageables sans y parvenir, durablement, cela malgré nos efforts et notre bonne volonté, alors, ce peut-être une indication que nous cherchons au mauvais endroit. Nous cherchons dans le monde rationnel, matériel, ce qui se trouve ailleurs, dans l’irrationnel, l’invisible.
Ces deux mondes sont opposés l’un à l’autre. Ils ne se « comprennent » pas, ils sont régis par des règles qui leur sont propres, des langages distincts, des codes spécifiques.
En nous, c’est un peu comme si nous avions à réaliser un grand casse-tête dont les pièces sont mélangées : certaines de celles qui vont en haut (le ciel) sont en bas (la terre) et vice-versa. Nous nous acharnons, sans succès, à essayer de compléter l’image du ciel en utilisant les pièces de l’océan, car c’est ce qui nous fut enseigné, c’est ce que nous avons devant nous, ce que nous voyons, ce qui nous est montré. Nous avons fini par oublier qu’il existe un autre monde, à force de vivre sur terre…
Souvent, la réponse, le morceau que nous cherchons se situe ailleurs que là où nous regardons.
S’ouvrir à l’irrationnel
S’aventurer dans l’irrationnel – vers ce qui ne s’explique pas avec la pensée, la logique, le mental – c’est pénétrer dans un domaine qui fait appel à d’autres facultés que celles habituellement utilisées. Percevoir au lieu de voir, par exemple.
La simple perspective d’envisager une incursion dans les mondes invisibles déclenchera un train d’appréhensions qui, souvent, suffiront à empêcher une personne de franchir le pas. Le mental-ego montera illico aux barricades afin qu’elle ne s’échappe pas hors de son royaume. Il emploiera son outil de prédilection pour la garder captive : la peur.
Ainsi, un individu en souffrances physiques chroniques, que la médecine conventionnelle s’avère incapable de traiter et de soulager pourrait refuser de consulter un thérapeute utilisant une approche alternative, énergétique. Il préférera suivre la voie connue et reconnue, rationnelle, même si les résultats obtenus ne sont pas au rendez-vous plutôt que d’aller explorer d’autres avenues qui l’effraient ou en lesquelles il n’accorde aucune crédibilité, par croyance, ouï-dire, sans en avoir fait l’expérience.
Se fermer à certaines possibilités, sans même avoir essayé, vécu l’expérience par soi-même afin de pouvoir l’évaluer, nous coupe de tout un monde d’opportunités… Comment juger des bienfaits et de la saveur d’un aliment, d’un mets, si nous refusons d’y goûter ? Le mental veut que nous continuions de manger steak haché-sauce brune-patates, nous privant d’innombrables repas qui pourraient nous être très bénéfiques, sinon résoudre certains désordres qui nous affligent, en plus d’être délicieux.
Le changement en soi, dans notre manière de voir le monde, de considérer notre vie ouvre des portes vers ce que nous cherchons à guérir. Tant que nous les maintenons fermées, rien de change, nous demeurons en stagnation, à essayer de faire un casse-tête avec les mauvaises pièces.
Osez changer ! Allez au-delà des a priori, des croyances inculquées, adoptées, mais non vécues et voyez votre monde commencer à se transformer !
