Tout, absolument tout ce qui fait souffrir l’humain est provoqué par un manque d’information.
Imaginez. Vous avez fait naufrage sur une île déserte. Vous avez tout perdu. Les gens de votre famille qui étaient avec vous. Il ne reste rien de votre embarcation. Vous ne savez pas comment vous allez vous nourrir, vous abriter, vous protéger, signaler votre présence afin qu’on vienne vous secourir. Vous êtes seul, personne aux alentours.
De manière automatique, nous éprouvons, interprétons et classifions les évènements de nos vies à partir d’un mode de compréhension presque exclusivement terrestre, à partir de « codes » de la troisième dimension. La mort, la maladie, la peine, la solitude, la perte, le découragement, le manque, la séparation, l’abandon, l’impuissance, et tant d’autres choses encore, provoquent la souffrance pour une seule raison : nous sommes aveugles à d’autres perspectives…
Bien sûr, nous sommes humains, sur le plan corporel. Cette réalité fait en sorte que chacun de nous expérimente la vie à travers ses sens, les perceptions physiques, les émotions. Le problème survient lorsque nous demeurons cantonnés à cette seule vision de la vie, à cette unique façon de la voir qui exclut sa dimension spirituelle, ces autres dimensions qui existent, mais dont la majorité d’entre nous n’a pas conscience.
Celle, celui qui a fait naufrage, en nous, se croit démuni et dépourvu, car il appréhende le monde essentiellement par l’entremise de ses sens physiques. L’humain naufragé croit en ce qu’il voit, entend, touche, sent, goûte avec ses capteurs corporels. À partir de ces informations, il éprouve des émotions qui le dirigent. Il se laisse conduire par ces récepteurs « tangibles » ; ce sont ses seules balises pour s’orienter. Certes, elles sont utiles, très utiles, mais seulement dans la perspective de la survie du corps physique. Un corps qui, du reste, n'est pas immortel... Toutefois, ces balises ne constituent que la moitié de la « réalité »…
Pour diverses raisons, la plupart des humains n’ont pas accès aux informations en provenance de l’Être d’énergie en eux, qui est immatériel, intangible. Ils sont ainsi coupés de données, d’éléments qui changeraient leur vision de la vie s’ils en prenaient conscience.
Lire un texte troué, dans lequel la moitié des mots sont absents, en dénature le sens.
L’indication : « tournez à droite » ne donne pas le même résultat que celle qui dit : « ne tournez pas à droite » !
L’île intérieure n’est pas déserte…
C’est un lieu pourvu de ressources illimitées.
Nous ne sommes pas coupés du monde ; nous l’habitons par notre Présence.
Nous ne sommes ni séparés ni démunis ; nous sommes complets en nous-mêmes, nous sommes l’univers.
L’illusion de la matière
Afin de nous maintenir dans la souffrance, nous avons été rendus aveugles aux autres dimensions, mondes, plans d’existence dans lesquels nous évoluons simultanément. Nous ne vivons pas SEULEMENT sur terre… Où allez-vous, quand vous dormez, quand vous rêvez ? Qui êtes-vous, dans ces ailleurs ? Y êtes-vous libres ? Agissez-vous pour autrui à votre insu ? Êtes-vous prisonnier ?
La plupart d’entre vous se contente de prendre acte de ce que vous appelez « la réalité » et d’agir, ou plutôt de réagir, en conséquence. Les humains ne cherchent pas au-delà de ce qui est terrestre.
Selon cette seule perspective, la mort du corps physique signifie la fin de la vie. Cette mort, redoutée du point de vue terrestre puisqu’elle signifie la fin de l’existence corporelle, est une étape crainte, qu’il s’agisse de la nôtre ou de celle des êtres que nous chérissons. Selon la perspective terrestre, la peur de la mort est la plus grande des peurs, la plus fondamentale.
Or, puisque la mort est inéluctable, nécessairement elle a constitué, de tout temps, un terreau fertile pour cultiver la souffrance humaine. Sans reprendre en détail ce que j’explique dans mon précédent article (9 février 2025), des formes énergétiques ont grand intérêt à nous voir vibrer à de basses fréquences : plus l’humain est en souffrance, plus elles sont nourries.
La souffrance est ainsi maintenue en place, notamment en nous coupant l’accès à des informations qui, si elles nous parvenaient, y mettrait fin.
Nous sommes venus sur terre en exploration, en voyage. L’incarnation est une étape d’un très long voyage. Mais nous nous sommes fait prendre au piège de la matière et de ses plaisirs. Nous avons oublié que nous devrons, tôt ou tard, rentrer chez nous, ramener ce que nous étions venus chercher sur terre.
Il est temps, il est grand temps que l’humanité cesse d’appréhender le monde par la seule lorgnette terrestre. Sinon, nous sommes condamnés à oublier qui nous sommes vraiment et à demeurer prisonniers et esclaves de maîtres sans scrupules.
Certains êtres ont accepté, à grands risques, de s’incarner afin de venir rappeler à leurs frères et sœurs, profondément enfouis dans la matière, qui ils sont vraiment. Ces individus sont présents, aujourd’hui. Ils sont parmi nous. Ils sont disponibles pour vous aider. Par leur entremise, les humains, petit à petit, se réveillent à une autre vision du monde que celle dans laquelle ils sont enfermés depuis tant d’années. Ces « réveilleurs » de la conscience n’attendent qu’un signe de votre part pour vous aider à vous retrouver dans la totalité de ce que vous êtes.