Pour renaître, il faut accepter de mourir. De mourir à ce qui est malade en soi, faux, désuet, encombrant.
La résurrection de notre divinité intérieure, cette partie de nous masquée par les voiles successifs de nos incarnations, n’est possible que si nous acceptons de mourir aux éléments en nous qui y font obstacle.
Si nous persistons à conserver et à cultiver des croyances ancestrales, par automatisme, habitude, commodité, aucun renouveau ne sera possible. Nous n’aurons pas accès au Nouveau Monde qui se met en place.
C’est une décision que chacun de nous doit prendre. Un choix à faire. Celui de s’ouvrir à autre chose. D’aller vers l’inexploré. De s’aventurer sur un chemin, intérieur, sur lequel nous n’avons pas souvenir d’avoir marché. Pourquoi emprunter cette voie ? Parce que la route extérieure que nous suivons depuis tant d’années ne nous convient plus. Nous savons où elle mène, individuellement et collectivement, et cette destination n’est pas l’endroit où nous voulons aller.
Nous sommes arrivés à un moment clé, charnière, de l’humanité. Si nous maintenons nos rattachements (pour ne pas dire nos esclavages) à des formes-pensées strictement terrestres, en lien avec la forme, la matière, l’égo – et donc l’instinct, la survie, la peur – l’âme est condamnée.
Pour vivre sa résurrection, l’âme a besoin d’être choisie. Car, comment retrouver le divin en soi si nous continuons de le nier au profit d’apparents bénéfices qui nourrissent essentiellement l'égo en soi ? Cette décision, ce choix d’existence, n’est pas à prendre à la légère. Notre futur, à court et à long terme, en dépend.
Donner la mort à ce qui est factice et éphémère, pour redonner vie à ce qui est vrai et éternel.
Humains, soyons courageux. Soyons forts. Soyons ce que nous sommes, le temps est venu !
2 Comments
Magnifique madame Caroline!
Votre texte met des mots sur mes pensées moins bien organisées! Elles habitent, tout de même mon âme et me parlent tout doucement ces jours-ci. Je sais, de plus, que ces pensées sont bonnes car je me sens merveilleusement bien avec elles, même, j’ose dire libératrices, porteuses vers le haut, la pureté et la légèreté.
Merci de si bien partager fraternellement vos convictions lumineuses.
Nous profitons de vos précieux dons de communicatrice!
Au plaisir de vous relire!
Marielle
Joie de ressentir en vous aussi, Marielle, la renaissance qui est en cours. Merci de la partager ici. Très belle continuité sur votre chemin !