Sur terre, seul l’Être-humain éprouve la peur. Nous confondons ce que nous appelons « peur », avec l’instinct. La peur n’est pas l’instinct, mais elle est créée à partir de lui. L’instinct, c’est cette pulsion de survie, innée, qui guide tout animal et qui est naturellement présente aussi chez l’humain. C’est l’élan qui pousse à rechercher des conditions propres à la survie, à fuir ce qui pourrait mettre l’intégrité de l’individu en danger, à se reproduire.
Or, la peur va bien au-delà de cet instinct. À la base, puisque nous vivons dans un corps physique, que l’Être d’énergie venu faire l’expérience de la matière s’est incarné au sein d’une enveloppe « animale », l’instinct nous conditionne. Devant un danger imminent, un processus automatique va s’enclencher, tel se placer en position fœtale en cas de chute. Plusieurs autres comportements découlent de l’instinct, par exemple l’attirance ou le dégoût pour certains aliments, le désir sexuel dont la racine est l’instinct de reproduction, le réflexe de nourrir et de protéger sa progéniture.
Toutefois, puisque la partie animale en nous est ainsi configurée afin d’assurer sa conservation et sa perpétuation, l’instinct fut détecté et identifié comme constituant un point de vulnérabilité ou une porte d’entrée chez l’humain, de la part d’entités évoluant sur d’autres plans. Ces formes énergétiques n’ont pas d’habitacle corporel. Elles ont aussi observé que les humains possédaient une faculté, unique et très enviée, celle de créer, par le pouvoir de la pensée. Ces formes énergétiques sont avides de « nourriture », une nourriture que nous produisons énergétiquement, inconsciemment, lorsque nous nous trouvons dans des états émotionnels de basses fréquences. Conséquemment, elles mirent en place diverses manipulations et stratagèmes afin de nous emmener à produire des états intérieurs de basses vibrations pour pouvoir se nourrir. Pour cela, elles nous ont amenés à créer, à partir de nos instincts, une sorte de voie d’extension d’une ampleur démesurée, irrationnelle et quasi illimitée : la peur. La peur est une distorsion, créée par l’humain à partir de sa pensée, en partant de l’instinct. Une partie de nous, saine et nécessaire, l’instinct, a donc servi de point de départ à une panoplie d’extensions nuisibles et invalidantes, qui n’ont d’autres desseins que ceux de servir autrui et de nous restreindre : la peur.
Par d’astucieuses manipulations, nous avons été emmenés à créer, nous-mêmes, par notre pouvoir créateur, la peur.
La bonne nouvelle, c’est qu’à partir du moment où nous devenons conscients que la peur est notre création, nous accédons automatiquement au chemin vers l’antidote de la peur : si nous la créons, nous avons aussi le pouvoir de la « dé-créer », c’est-à-dire de cesser de la générer et de la nourrir.
Ce processus s’effectue en traversant, un à un, les voiles qui nous cachent de nos vérités originelles. Au début, nous sommes arrivés purs, totalement vierges de l’expérience de la peur, une création humaine provoquée par supercherie. Il nous faut découvrir le pot aux roses, l’arnaque, la véritable cause qui enclenche le processus de création de la peur.
La peur est utilisée depuis le début de l’humanité comme outil d’enfermement de ce qui vit en nous à un haut niveau de conscience. Elle agit comme barrière psychique, que nous n’osons franchir (la peur d’avoir peur), et nous garde dans un état de basse fréquence nécessaire pour produire l’énergie dont les entités avides de cette ressource ont absolument besoin pour se maintenir dans notre dimension, bien qu’elles soient imperceptibles pour la plupart des humains. Plus une personne vibre à la peur et à ses états associés – anxiété, angoisse, inquiétude, crainte, doute, etc. – plus elle attire et nourrit ces entités.
Chacune et chacun de nous sommes en mesure d’identifier une ou plusieurs peurs qui nous habitent. Toutefois, en réalité, elles sont bien plus nombreuses que celles dont nous avons conscience. Souvent, une peur « générale », plus ou moins consciente – prenons, par exemple, la peur de la mort – cache plusieurs racines, qu’il sera nécessaire d’aller rechercher au plus profond de soi afin de les éradiquer. Sans quoi, la peur persistera, elle reviendra sous une autre forme, tôt ou tard. Arracher seulement la tige d’une mauvaise herbe, sans prendre soin de creuser la terre pour aller en déterrer les racines, c’est du temps et des efforts perdus.
L’humain qui effectue une démarche de guérison personnelle sérieuse, qui a entrepris, courageusement, de traverser, une à une, ses peurs, en découvrira de nouvelles variantes au fil du chemin. Elles étaient bien cachées et le conditionnaient, malgré lui. À mesure que le travail de recherche intérieure et d’épuration s’effectue, il se rapprochera du point source, celui qui le libèrera de la peur. Et alors, l’Être d’énergie sera libéré de la prison dans laquelle il est maintenu enfermé. Il attend que vous vous réveilliez à Sa présence en vous ; osez faire un premier pas vers Lui ! Cessez de produire et de nourrir vos peurs ! Comprenez qu’elles vous montrent le chemin à suivre pour votre guérison. Cessez de les fuir, vous vous coupez l’accès à votre essence, à vos vérités ! Soyez courageuses et courageux ! Tout changement commence par un petit pas. Osez prendre ce chemin que vous craignez, et entreprenez la grande aventure de la vie, de votre vie !