Nous croyons que nous vivons dans un seul monde, celui que nous « voyons », percevons avec nos sens physiques. Toutefois, nous sommes des êtres multidimensionnels ; nous vivons dans plusieurs mondes en même temps, même si la plupart d’entre nous n’en ont pas conscience.
Qui sommes-nous dans ces autres mondes ? Quelle est notre identité ? Sommes-nous libres ou subissons-nous certaines emprises ? Se sert-on de notre identité, de nos facultés, avec ou sans notre accord ?
Dans chaque monde, il existe des outils appropriés à ce monde.
Si nous rencontrons un problème dont la source émane d’une autre dimension et que nous tentons de le régler à partir du monde physique, nous créons des perturbations, en plus de maintenir en place la difficulté.
Un exemple parmi mille, ce sont toutes ces recommandations qu’on nous propose pour se « relaxer », atténuer le stress, voire l’anxiété : faire du sport, aller au spa, recevoir un massage, faire une cure de ceci ou de cela, etc. Ces activités peuvent procurer un certain apaisement, certains bienfaits, sur le coup. Et alors, nous chercherons à les reproduire, encore et encore afin de continuer de bénéficier de ces effets, qui ne durent pas, comme la pilule soulage pour un moment le mal de tête…
Recourir à des moyens physiques pour traiter des problèmes qui prennent naissance ailleurs, dans un autre monde, c'est comme recommander au chef cuisinier en plein « coup de feu » de veiller à bien mélanger les couleurs de sa peinture avant de l'étendre sur les murs 🙃. Le cuisinier travaille avec des ustensiles, des ingrédients, un four et le peintre avec des pinceaux, de la peinture, une échelle : utilisons nos outils intérieurs de manière appropriée !
Cessons de faire traverser d'un monde à l'autre des éléments qui n'y ont pas leur place. En plus d'être inefficace (sauf en apparence et temporairement), c'est dommageable car tôt ou tard, nous devrons remettre de l'ordre dans le désordre ainsi créé.
Ce n’est pas parce que nous n’avez pas conscience des autres dimensions que ces réalités n’existent pas, ni surtout que vous n’en subissez pas les conséquences négatives, très concrètes, dans votre quotidien. Continuer d’ignorer l’invisible, l’intangible, vous dessert, vous. C’est vous-même qui êtes la première victime de votre fermeture à ce qui pourrait possiblement vous apporter l’aide que vous cherchez tant !