« Elle », le féminin en chaque être humain.
Elle, c’est l’objet de tous les désirs, de toutes les convoitises. Elle fascine, car c’est à travers elle que la création de tous désirs peut se réaliser.
En elle réside la magie, l’âme-qui-agit.
C’est le saint Graal.
Le creuset de l’alchimiste.
On la craint, car sa puissance est telle qu’elle rend possible toutes choses en ce monde, et au-delà.
Le féminin libéré des stigmates des mémoires de tous les jougs subis est la clé qui sauvera l’humanité de l’aveuglement dans lequel elle s’est volontairement, mais inconsciemment enfermée depuis le commencement des temps, par peur de sa puissance.
C’est le feu, à la fois créateur et destructeur.
Le féminin est cruel, crue-elle. Sans fards. Tel quel. Aucun compromis n’est possible, il est à prendre ou à laisser. Intègre. Fidèle à sa nature, la nature.
On a voulu le cacher, l’emprisonner, l’enfermer, le soumettre, le réduire au silence, le brûler, le voiler, l’asservir à défaut de pouvoir être assez pur, assez vertueux pour en être digne.
Il y eu beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. Car le chemin à parcourir en est un d’extrême purification des fautes et erreurs passées, que seuls l’humilité, les pardons envers soi-même et la rectification des comportements déviants peut racheter.
Seul le chevalier cosmique ayant franchi toutes les étapes de la réalisation du Soi pourra tremper ses lèvres dans la coupe qui réparera la blessure originelle de la séparation des mondes d’en haut et d’en bas, mettant fin à la dualité, guérissant la séparation originelle et instaurant la réconciliation.
Que ce que je suis accompagne celles et ceux qui sont en route sur ce long chemin de réconciliation.
Accompagnement à l'ouverture de conscience